Après ce long intermède dans la publication des messages sur le blog je reprends petit à petit en essayant de faire plus court dans mes propos.... j'ai moi même remarqué, qu'outre les nombreuses fautes d'orthographes commises de ma part, la lecture de mes articles est souvent fastidieuse... Je vais donc tenter de me relire et de faire plus court.
Ce n°6 de "Petites histoires entre "amis" " : sera la dernière partie (provisoire je l'espère, avec des rebondissements heureux) de mon petit récit "imaginaire".
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Cet ouragan que fut (qu'est) la crise financière, n'a pas fait que des malheureux.... En dépit du fait que les banques furent au bord de la faillite, certaines personnes ont fait "choux gras" de cette déferlante. En effet, cette grande entreprise de pneumatique ou cette autre entreprise de peinture, qui elles n'étaient pas au bord du dépôt de bilan profitèrent de l'opportunité de la situation économique... Voici le récit bref (imaginaire?) de ce qui s'est passé lors du conseil d'administration de cette grande enseigne de pneumatiques :
"Messieurs, je vous ai réunis aujourd'hui car nous devons discuter de l'opportunité d'augmenter nos profits, nous sommes déjà très bénéficiaires, mais la pression de nos actionnaires est telle que ceux-ci veulent augmenter leur profits de façon phénoménales. Cette crise est une opportunité qui ne se représentera pas de sitôt"
En effet les principaux actionnaires, non content d'avoir déjà touché des dividendes phénoménaux, voulaient augmenter leur revenus. L'un d'entre eux notamment voulait aménager de manière plus luxueuse l'intérieur de son yacht. La meilleure façon de profiter de la crise financière, de façon insidieuse, était de délocaliser l'entreprise dans des pays où la main-d'œuvre est très bon marcher et de fermer les succursales où les emplois coutent "énormément" à la maison mère. L'idée était donc de licencier et de fermer ces sites "couteux" sous le prétexte de la crise qui pouvait éventuellement toucher l'entreprise, et à titre préventif (il fallait fermer ces sites afin de ne pas rentrer dans la tourmente déficitaire)..... En réalité, la fermeture ne lésait que des ouvriers sans qualification.... Qu'est-ce qu'un petit ouvrier qui fait les 3/8 par rapport au confort de ses toilettes en or massif d'un nouveau yacht?
C'est ainsi que de nombreuses entreprises largement bénéficiaires et termes d'argent, allaient fermer dans les pays industrialisés et ouvrir d'autres sites dans des pays en voie de développement... Laissant sur le carreau de nombreuses familles déjà fortement touchées par la crise.....
Il s'en suivit une vague de fermetures d'entreprises toutes aussi peu scrupuleuses les unes que les autres... mais c'est la fatalité du marcher...
Par les suite, nos banques qui avaient spéculé puis fait faillite, s'étaient refait une santé, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Il remboursèrent avec grande hâte les états-préteurs, afin de se libérer de leur "pseudo-tutelle". Les moyens que ces établissement financiers utilisèrent pour refaire des profits furent plus que discutables... mais qu'importe le moyen tant qu'on arrive à ses fins et qu'au bout du compte on se sort du pétrin... Quoiqu'il en soit, si un individu "lambda" venait à faire ce que ces établissements ont fait pour retrouver une santé financière, il serait déjà mis en prison pour des décennies.... Mais qu'importe, les sommes d'argent mises en jeu sont telles, que l'on ne peut ni contrôler ni objecter quelque argument que ce soit sans se faire traiter de "communiste, léniniste, trotskyste"
Les banques et autres établissement financiers sortis de la tutelle des états se remirent donc à spéculer, à donner des bonus colossaux à leurs Traders et à dicter leur loi sur les marchés financier, sans aucune retenue. Les états, quant à eux restèrent dans une situation plus que dramatique du point de vue de leurs finances, devant faire face à la conjoncture économique qui se dégradait de jour en jour. C'est alors que ces mêmes banques qui avaient été sauvées in-extremis par les états, se mirent à mettre leur nez dans les budgets des pays.... Des agences de "notation" chargées de définir la santé financière des entreprises en général et plus largement des états se dirent que ces pays qui s'étaient mis "dans la merde" (à cause des établissements financiers) ...... n'avaient pas su gérer leurs budgets. C'est ainsi que plusieurs pays furent affublés d'une mauvaise note, les définissant comme de mauvais créanciers..... Nos chères banques firent alors la tête et se dirent que face à de tels mauvais gestionnaires, ils ne pouvaient pas prêter de l'argent à ces "paniers percés". Ces fameux états qui, rappelons-le encore une fois, se sont endettés pour sauver ce système financier qui maintenant les critique.......
C'est ce qui arriva aux "Hellènes", au bord de la banqueroute à cause des marchés financiers qui ne veulent plus leur prêter de l'argent si ce n'est à des taux indécents. Ceci dit nos chers Hellènes avaient truqués leurs comptes.... suivant les bons conseils d'une banque d'affaire très célèbre, ayant elle même été sauvée par les états... Et c'est cette même banque d'affaire qui se met à critiquer la gestion des états.... Ne nous prend-on pas un peu (juste un peu) POUR DES CONS????? C'est la question que l'on peut se poser malgré tout.... Ces mêmes établissements financiers menacèrent également d'autres pays si leurs budgets n'étaient pas remis proches de l'équilibre rapidement...... C'est un peu comme si votre enfant que vous aviez aider à sortir d'un problème vous donnait à son tour des leçons alors que si vous avez des problèmes c'est à cause de lui!!!!!!
Notons au passage que cette banque d'affaire, qui maintenant critique avait été capable lors du déclenchement de la crise de vendre des actions dites toxiques que eux même avaient généré, sachant pertinemment que les titres qu'ils vendaient sentaient mauvais à mille lieu, pour racheter à la place des titres sains..... Mais tout cela doit nous paraître normal!?!? Nous sommes trop idiots pour comprendre les rouages de la finance.....
C'est là que nous en sommes....... nos états, nos modèles sociaux, nos emplois, nos familles .... sont dans la mouise jusqu'au coup. Par dessus le marché, ceux qui nous ont foutus dedans osent nous faire la morale, nous assénant que nous sommes de piètres gestionnaires......... Je vous laisse ainsi méditer sur cette petite histoire à rebondissements, fictive, mais belle et bien inspirée de faits réels. Malgré tout, tout ce qui a été raconté lors des ces épisodes, et si des personnes, entités, entreprises, banques ou toute autre "chose" se reconnaissaient dans ces propos...... ne serait que pure coïncidence....
La conclusion de tout ceci c'est que l'on peut tirer d'une telle "chienlit" c'est que certains se sont gavés et que "lorsque tu fais du bien à Bertrand, il te le rendra en chiant".
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