Quand vous étiez un petit garçon ou une petite fille et que vous aviez fait une grosse bêtise... que se passait-il? Ou si à l'heure actuelle vous êtes parents et que votre enfant a fait une bêtise, mais qu'il ne peut cacher, comment s'y prend-il pour vous l'annoncer?
Sachant que lorsque vous étiez enfant vos parents vous avaient interdit de faire cette action qui forcément était considéré comme une bêtise monumentale.... Ou dans l'autre cas de figure pourquoi avez vous interdit à votre enfant faire cette action? Peut-être parce que cette action est une action que la morale réprouve? parce que cette action peut avoir des conséquences pour votre enfant? peu-être parce que cette bêtise peut aller jusqu'à avoir des conséquences graves voire dramatiques dans des cas extrêmes pour votre enfant voire votre cocon familial...
Un ou deux petits exemples s'imposent... Nous prendrons le cas où vous êtes parent et que votre enfant s'apprête à faire une bêtise. Un cas de figure tout simple : vous envoyez votre enfant à la boulangerie chercher du pain, mais lorsque la boulangère a le dos tourné, l'adrénaline de commettre un méfait monte dans le corps de votre petit bout de chou... face à ces bonbons posés dans le présentoir devant lui.... il n'a assez d'argent que pour acheter le pain... la tentation est trop forte et hop il met plusieurs bonbons dans sa poche... ni vu, ni connu. Du moins c'est ce qu'il croit.... La boulangère à la fin de la journée se rend compte qu'il manque des bonbons à l'appel dans le présentoir, sachant qu'elle n'en a pas vendu aujourd'hui. Il y a eu chapardage!!!! Oui et le seul enfant qui est venu acheté de pain aujourd'hui c'était le votre... ensuite la petite mamie qui rentrait acheter son pain au moment où le méfait s'est commis a tout dit à la boulangère... mais cette vieille dame votre enfant ne l'avait pas vu tellement captivé par la réalisation de son méfait. Sur ce, votre boulangère vous informe du larcin. Vous rentrez chez vous et fouillez dans les poches de votre bambin et vous trouvez les objets du délit : les sucreries... Vous voulez la jouer fine, vous ne lui dite rien.... le lendemain vous voyez votre enfant manger ces fameux bonbons : "Mais où as-tu trouvés ces bonbons? Tu sais que je ne t'en ai pas acheté!". L'enfant adoptant un air candide qui sait pertinemment ce qu'il a fait vous répond : "C'est un copain qui me les a donnés".... Et là vous lui répondez : "Tu sais que je veux pas que tu acceptes des bonbons de n'importe qui et surtout que je sais que ce n'est pas un camarade qui te les donnés, et je vais me mettre en colère car si tu as accepté des bonbons d'un inconnu ça va barder".... Tout juste vous l'avez fait culpabiliser... Ne sachant que répondre votre enfant vous avoue son méfait et se confond en excuses plus fumeuses les unes que les autres avec la promesse de ne plus recommencer. Il va changer, il vous donne sa parole. Vous le sermonnez, mais pas trop car vous êtes un parent "moderne", vous le punissez... mais pas trop.... vous préférez le dialogue plutôt que le conflit. Mais votre enfant est à la fois très malin et très basique. Très basique car il n'a pas totalement réalisé la portée de son geste, il est un peu jeune pour réfréner ses pulsions face aux bonbons : pas de "châtiment" égale "pas très grave". Il est très malin car il se dit "Oh et bien on ne m'a pas puni... la prochaine fois ça sera "pas vu, pas pris". Je ferai les choses avec beaucoup plus de subtilité (bien sûr votre enfant ne pense pas avec ce genre de mots... c'est pour l'image). "
Ainsi votre enfant sera toujours tenté de recommencer un tel larcin mais avec plus de finesse... Cela s'appelle en quelque sorte "l'apprentissage" mais pas dans le bon sens du terme!

En tous cas votre enfant vous a bien eu "Papa, Maman, je vous demande pardon, promis je le ferai plus, j'ai compris la leçon, je vais me racheter, je vais essayer de ne plus vous décevoir etc.....". Si votre enfant est un petit "vicieux", il pense peut-être ce qu'il dit .... mais uniquement sur le moment parce que vous l'avez pris la main dans le sac!
Un autre exemple, et en faisant bref, votre adolescent s'est fait embringuer dans un petit trafic de "Marie-Jeanne". Cependant il veut faire de l'argent rapidement, alors il propose à tout va ses services à des amis qui n'ont pas assez d'argent pour le payer! Qu'à cela ne tienne, il leur fournit l'herbe et ils le paieront plus tard. Il pense alors faire beaucoup d'argent facile, rapidement : il spécule sur le fait que l'argent va rentrer tôt ou tard. Cependant le dealer de votre "chérubin", lui réclame l'argent de ses ventes. Votre enfant s'endette auprès d'autres amis et en utilisant d'autres subterfuges. Il ne parvient pas à payer son "dealer", ce qui le met en colère car ce dernier n'est pas très doué et il n'a recruté que des "branquignoles" de revendeurs comme votre fils. Aucun ne peut le payer et votre fils lui doit maintenant des somme d'argent phénoménales. Entre temps, le fameux dealer "fait faillite" (en quelques sorte) car lui même a investit beaucoup d'argent pour monter ce réseau de petits revendeurs qui ne le paient pas.... et le voilà maintenant face au "big-boss" il doit rendre des compte mais n'est pas en mesure de payer ce dernier..... et c'est le drame! Revenons à votre fils qui s'est endetté : vous découvrez son petit trafic, vous le renflouez au niveau de l'argent qui lui manque, vous le blâmez un peu, mais vous payer... il devra vous rendre l'argent... ais la leçon sera-t-elle suffisante? Avez vous suffisamment sévi? La sanction que vous lui avez infligé a-t-elle assez dure? Assurément vous pensez que oui, c'est votre enfant et vous ne pouvez pas non plus l'empêcher de vivre! Rappelez vous vous êtes des parents modernes et ouverts! Mais votre enfant aura-t-il retenu la leçon? Seul l'avenir vous le dira!
Loin de moi l'envie de faire un parallèle entre ce qui s'est passé au niveau de la crise financière mondiale avec l'histoire de deal de drogue de la part de cet adolescent. Malgré tout le parallèle est tentant, non pas sur la forme mais sur le fond! Je ne me permettrai pas de qualifier les financiers de dealer et de receleurs! En effet votre enfant comme les financiers ont voulu faire beaucoup d'argent et vite, et comme je l'ai déjà évoqué à plusieurs reprises, en se souciant peu des dommages collatéraux! Le schéma est simple et déjà évoqué avant : on se fait prêter de l'argent pour en prêter à ceux qui ne pourront pas rembourser (on sait d'ailleurs que les gens auxquels on prête ne pourront pas rembourser car déjà étranglés par les prêteurs). Mais lorsque le système s'emballe ou plutôt se grippe, et bien le prêteur entraîne dans son sillage toute la mécanique qui lui a servit à monter son appareil spéculatif. Je reviens ainsi au coup de fil (imagé) que notre fameux financier à passé auprès de l'état dans l'épisode précédent. J'ai imaginé un dialogue caricatural entre les deux interlocuteurs afin de comprendre comment nos présidents et autres dirigeants de pays se sont plus ou moins embobiner "à l'insu de leur plein gré". Le dialogue se veut niais et assez basique pour bien montrer l'absurdité de la situation
- Bonjour je souhaiterais parler au président ou à l'un de ses conseillers direct.... c'est grave, très grave, on est dans la merde jusqu'au cou! Le système est en passe de disparaitre avec tout ce dont il dépend, c'est à dire à peu près tout ce qui constitue les bases de notre société!! VITE C'EST URGENT.....
- Ah bonjour monsieur le conseiller du président, je vous appelle car on a un petit soucis
- Que se passe-t-il? vous m'avez l'air assez paniqué pour un petit soucis. Répondit le conseillé
- Je vais faire simple : LE SYSTEME FINANCIER CAPITALISTE EST AU BORD DE L'ASPHYXIE, DU GOUFFRE.... DE LA FAILLITE!!!
- Je vous passe le président!!!!!
Quelques secondes d'attente plus tard,avec une musique de Vivaldi dans l'écouteur du téléphone, le président de la république décroche :
- Allo, que se passe-t-il mon fidèle conseillé ma fait part de votre "cri" au téléphone, que se passe-t-il?
- Je lui ai dit monsieur le président : LE SYSTEME FINANCIER CAPITALISTE EST AU BORD DE L'ASPHYXIE, DU GOUFFRE.... DE LA FAILLITE!!!
- C'est quoi ces sornettes? qu'est-ce qui se passe? on savait d'ores et déjà qu'une crise se profilait mais là ce que vous me dites c'est assez étrange! Il y avait des signes avant-coureurs! Comment en est-on arrivé là! Répondit le président
Le financier lui expliqua en long, en large et en travers tout ce qui s'était passé : la spéculation, les subprimes, l'effondrement des banques d'affaires, l'effet domino qui était en train de se produire etc....
Le banquier reprit :
- on a fait de grosses conneries, on va pas s'en sortir si vous ne nous aidez pas! Il n'y a que vous qui pouvez nous sauvez! D'ailleurs... vous devez nous sauver car si notre système s'effondre nous vous emporterons avec nous.....
En disant le banquier savait bien que toutes les économies et les états des pays capitalistes dépendent des banques et des prêts qu'elles accordent aux états depuis des décennies. En effet tous les pays capitalistes sont de nos jours endettés et la seule façon pour eux de pouvoir survivre est de faire appel au marchés financiers qui leurs prêtent de l'argent à des taux pas forcément très avantageux. Cependant sans cet argent fournit par les marchés les états ne pourraient pas survivre car ils vivent tous au dessus de leurs moyens! En tout état de cause, cela arrange bien les marchés financiers que les pays soient endettés, ils n'ont pas intérêt à ce qu'il y ait un taux de chômage proche de zéro dans un état donné... qui dit pas de chômage... dit plus d'impôts qui rentrent dans les caisses de l'état et ce dernier devient moins dépendant des crédits bancaires... et du fait que les entreprises dépendent elles aussi de ces même marchés financiers... c'est tout bénéfice... sauf quand le prêteur n'est plus solvable...
Le président se savait pris à la gorge..... il réfléchît quelques minutes et dit d'un ton grave dit à son interlocuteur:
- c'est d'accord, nous allons vous aider! Mais je vous rappelle!
Ainsi le président convoqua une réunion de crise avec ses plus porches conseillers, quelques amis économistes et banquiers, quelques ministres triés sur le volet pour élaborer un plan d'attaque. Il rappela en moins de temps qu'il ne faut pour le dire notre ami le financier Paul March.
- Allo, Paul, c'est le président! Nous allons vous aider comme je vous l'avais annoncé! Il faudra que les banques au rein les plus solides se portent acquéreuses des établissements en difficulté. Nous injecterons dans les banques en difficultés n'ayant pas trouvé de repreneurs l'argent qu'il faut pour les sauver. Nous allons faire galoper notre déficit afin de pouvoir vous fournir le capital dont vous avez besoin... on ne peut pas se permettre que le système coule comme une pierre au fond de l'eau! Ensuite....
Paul March coupa la parole au président
- Excusez moi Monsieur le Président, mais vous dites investir dans les banques et établissements financiers.... mais vous n'allez tout de même pas .... NATIONALISER???....
Nationaliser! Le mot était lâché. Le terrible mot synonyme de socialisme... de communisme. Non pas ce cauchemar, ce n'est pas possible. Le président ne pouvait pas leur faire ça! Tous les marchés financiers l'avaient tellement aidé pour accéder à son poste lors de la précédente élection présidentielle. Il n'avait pas favorisé ce candidat en faisant du lobbying, pour celui-ci retourne sa veste et devienne un communiste de bas étage!
- Non Monsieur le Président vous n'allez pas faire ça hein? Vous n'allez pas nous PUNIR?????
Le président se mit à rire devant la réaction puérile de ce banquier!!!
- Vous le mériteriez bien, après tout... Le bon sens voudrait que je le fasse, et une fois que vous êtes de nouveau à flots, l'état soit récupère les dividendes en tant qu'actionnaire, soit se retire de vos sociétés en vendant ses part... Ce qui permettrait au pays d'en retirer un joli pactole.........
Le président se tût quelques secondes pour laisser planer le doute ( il jubilait du petit pouvoir qu'il avait sur ce banquier, alors qu'à l'habitude c'est plutôt le contraire). Il reprit :
- Mais vous me connaissez, je ne ferai jamais ça! Idéologiquement parlant, c'est contraire à ce que j'ai toujours prôné! Non ce que nous allons faire nos allons faire galoper le déficit budgétaire pour vous prêter de l'argent, à un taux fort avantageux (pour vous), afin que vous puissiez de nouveau investir. Quelques petites conditions sont cependant importantes pour notre accord...
Le président expliqua que vis-à-vis de l'opinion publique les banques une fois renflouées devraient à nouveau prêter de l'argent aux entreprises afin que celles-ci puisse continuer leurs activités d'investissement. Il faudra également que les banques pendant un certains temps ne donne pas trop de bonus à ses traders. Naturellement il faudra que les banques remboursent ce que l'état leur à prêté, et ce rapidement, de telle sorte que les intérêts qu'il sdevront verser à l'état ne soient pas trop importants ....Enfin compte tenu de la situation, le président annonça qu'il allait faire de longs discours pour expliquer qu'il voulait une régulation des marchés financiers. Il rassura immédiatement son interlocuteur en lui assurant que cela n'avait pour but que d'être des "effets d'annonces", et que la moralisation ne viendra jamais... Cette dernière partie le banquier, doit lui faire confiance, c'est de la politique... le domaine du président!
Après plusieurs heures de discussion, le banquier était rassuré, mais en bon financier avide d'argent.... il savait qu'une fois renfloué... les banques n'allaient pas forcément aider outre mesure les entreprises en besoin de liquidités... et qu'une fois que les états seraient encore plus endettés qu'il ne l'étaient auparavant, les banques pourraient encore faire plus pression sur eux...
To be continued....
Sachant que lorsque vous étiez enfant vos parents vous avaient interdit de faire cette action qui forcément était considéré comme une bêtise monumentale.... Ou dans l'autre cas de figure pourquoi avez vous interdit à votre enfant faire cette action? Peut-être parce que cette action est une action que la morale réprouve? parce que cette action peut avoir des conséquences pour votre enfant? peu-être parce que cette bêtise peut aller jusqu'à avoir des conséquences graves voire dramatiques dans des cas extrêmes pour votre enfant voire votre cocon familial...
Un ou deux petits exemples s'imposent... Nous prendrons le cas où vous êtes parent et que votre enfant s'apprête à faire une bêtise. Un cas de figure tout simple : vous envoyez votre enfant à la boulangerie chercher du pain, mais lorsque la boulangère a le dos tourné, l'adrénaline de commettre un méfait monte dans le corps de votre petit bout de chou... face à ces bonbons posés dans le présentoir devant lui.... il n'a assez d'argent que pour acheter le pain... la tentation est trop forte et hop il met plusieurs bonbons dans sa poche... ni vu, ni connu. Du moins c'est ce qu'il croit.... La boulangère à la fin de la journée se rend compte qu'il manque des bonbons à l'appel dans le présentoir, sachant qu'elle n'en a pas vendu aujourd'hui. Il y a eu chapardage!!!! Oui et le seul enfant qui est venu acheté de pain aujourd'hui c'était le votre... ensuite la petite mamie qui rentrait acheter son pain au moment où le méfait s'est commis a tout dit à la boulangère... mais cette vieille dame votre enfant ne l'avait pas vu tellement captivé par la réalisation de son méfait. Sur ce, votre boulangère vous informe du larcin. Vous rentrez chez vous et fouillez dans les poches de votre bambin et vous trouvez les objets du délit : les sucreries... Vous voulez la jouer fine, vous ne lui dite rien.... le lendemain vous voyez votre enfant manger ces fameux bonbons : "Mais où as-tu trouvés ces bonbons? Tu sais que je ne t'en ai pas acheté!". L'enfant adoptant un air candide qui sait pertinemment ce qu'il a fait vous répond : "C'est un copain qui me les a donnés".... Et là vous lui répondez : "Tu sais que je veux pas que tu acceptes des bonbons de n'importe qui et surtout que je sais que ce n'est pas un camarade qui te les donnés, et je vais me mettre en colère car si tu as accepté des bonbons d'un inconnu ça va barder".... Tout juste vous l'avez fait culpabiliser... Ne sachant que répondre votre enfant vous avoue son méfait et se confond en excuses plus fumeuses les unes que les autres avec la promesse de ne plus recommencer. Il va changer, il vous donne sa parole. Vous le sermonnez, mais pas trop car vous êtes un parent "moderne", vous le punissez... mais pas trop.... vous préférez le dialogue plutôt que le conflit. Mais votre enfant est à la fois très malin et très basique. Très basique car il n'a pas totalement réalisé la portée de son geste, il est un peu jeune pour réfréner ses pulsions face aux bonbons : pas de "châtiment" égale "pas très grave". Il est très malin car il se dit "Oh et bien on ne m'a pas puni... la prochaine fois ça sera "pas vu, pas pris". Je ferai les choses avec beaucoup plus de subtilité (bien sûr votre enfant ne pense pas avec ce genre de mots... c'est pour l'image). "
Ainsi votre enfant sera toujours tenté de recommencer un tel larcin mais avec plus de finesse... Cela s'appelle en quelque sorte "l'apprentissage" mais pas dans le bon sens du terme!

En tous cas votre enfant vous a bien eu "Papa, Maman, je vous demande pardon, promis je le ferai plus, j'ai compris la leçon, je vais me racheter, je vais essayer de ne plus vous décevoir etc.....". Si votre enfant est un petit "vicieux", il pense peut-être ce qu'il dit .... mais uniquement sur le moment parce que vous l'avez pris la main dans le sac!
Un autre exemple, et en faisant bref, votre adolescent s'est fait embringuer dans un petit trafic de "Marie-Jeanne". Cependant il veut faire de l'argent rapidement, alors il propose à tout va ses services à des amis qui n'ont pas assez d'argent pour le payer! Qu'à cela ne tienne, il leur fournit l'herbe et ils le paieront plus tard. Il pense alors faire beaucoup d'argent facile, rapidement : il spécule sur le fait que l'argent va rentrer tôt ou tard. Cependant le dealer de votre "chérubin", lui réclame l'argent de ses ventes. Votre enfant s'endette auprès d'autres amis et en utilisant d'autres subterfuges. Il ne parvient pas à payer son "dealer", ce qui le met en colère car ce dernier n'est pas très doué et il n'a recruté que des "branquignoles" de revendeurs comme votre fils. Aucun ne peut le payer et votre fils lui doit maintenant des somme d'argent phénoménales. Entre temps, le fameux dealer "fait faillite" (en quelques sorte) car lui même a investit beaucoup d'argent pour monter ce réseau de petits revendeurs qui ne le paient pas.... et le voilà maintenant face au "big-boss" il doit rendre des compte mais n'est pas en mesure de payer ce dernier..... et c'est le drame! Revenons à votre fils qui s'est endetté : vous découvrez son petit trafic, vous le renflouez au niveau de l'argent qui lui manque, vous le blâmez un peu, mais vous payer... il devra vous rendre l'argent... ais la leçon sera-t-elle suffisante? Avez vous suffisamment sévi? La sanction que vous lui avez infligé a-t-elle assez dure? Assurément vous pensez que oui, c'est votre enfant et vous ne pouvez pas non plus l'empêcher de vivre! Rappelez vous vous êtes des parents modernes et ouverts! Mais votre enfant aura-t-il retenu la leçon? Seul l'avenir vous le dira!
Loin de moi l'envie de faire un parallèle entre ce qui s'est passé au niveau de la crise financière mondiale avec l'histoire de deal de drogue de la part de cet adolescent. Malgré tout le parallèle est tentant, non pas sur la forme mais sur le fond! Je ne me permettrai pas de qualifier les financiers de dealer et de receleurs! En effet votre enfant comme les financiers ont voulu faire beaucoup d'argent et vite, et comme je l'ai déjà évoqué à plusieurs reprises, en se souciant peu des dommages collatéraux! Le schéma est simple et déjà évoqué avant : on se fait prêter de l'argent pour en prêter à ceux qui ne pourront pas rembourser (on sait d'ailleurs que les gens auxquels on prête ne pourront pas rembourser car déjà étranglés par les prêteurs). Mais lorsque le système s'emballe ou plutôt se grippe, et bien le prêteur entraîne dans son sillage toute la mécanique qui lui a servit à monter son appareil spéculatif. Je reviens ainsi au coup de fil (imagé) que notre fameux financier à passé auprès de l'état dans l'épisode précédent. J'ai imaginé un dialogue caricatural entre les deux interlocuteurs afin de comprendre comment nos présidents et autres dirigeants de pays se sont plus ou moins embobiner "à l'insu de leur plein gré". Le dialogue se veut niais et assez basique pour bien montrer l'absurdité de la situation
- Bonjour je souhaiterais parler au président ou à l'un de ses conseillers direct.... c'est grave, très grave, on est dans la merde jusqu'au cou! Le système est en passe de disparaitre avec tout ce dont il dépend, c'est à dire à peu près tout ce qui constitue les bases de notre société!! VITE C'EST URGENT.....
- Ah bonjour monsieur le conseiller du président, je vous appelle car on a un petit soucis
- Que se passe-t-il? vous m'avez l'air assez paniqué pour un petit soucis. Répondit le conseillé
- Je vais faire simple : LE SYSTEME FINANCIER CAPITALISTE EST AU BORD DE L'ASPHYXIE, DU GOUFFRE.... DE LA FAILLITE!!!
- Je vous passe le président!!!!!
Quelques secondes d'attente plus tard,avec une musique de Vivaldi dans l'écouteur du téléphone, le président de la république décroche :
- Allo, que se passe-t-il mon fidèle conseillé ma fait part de votre "cri" au téléphone, que se passe-t-il?
- Je lui ai dit monsieur le président : LE SYSTEME FINANCIER CAPITALISTE EST AU BORD DE L'ASPHYXIE, DU GOUFFRE.... DE LA FAILLITE!!!
- C'est quoi ces sornettes? qu'est-ce qui se passe? on savait d'ores et déjà qu'une crise se profilait mais là ce que vous me dites c'est assez étrange! Il y avait des signes avant-coureurs! Comment en est-on arrivé là! Répondit le président
Le financier lui expliqua en long, en large et en travers tout ce qui s'était passé : la spéculation, les subprimes, l'effondrement des banques d'affaires, l'effet domino qui était en train de se produire etc....
Le banquier reprit :
- on a fait de grosses conneries, on va pas s'en sortir si vous ne nous aidez pas! Il n'y a que vous qui pouvez nous sauvez! D'ailleurs... vous devez nous sauver car si notre système s'effondre nous vous emporterons avec nous.....
En disant le banquier savait bien que toutes les économies et les états des pays capitalistes dépendent des banques et des prêts qu'elles accordent aux états depuis des décennies. En effet tous les pays capitalistes sont de nos jours endettés et la seule façon pour eux de pouvoir survivre est de faire appel au marchés financiers qui leurs prêtent de l'argent à des taux pas forcément très avantageux. Cependant sans cet argent fournit par les marchés les états ne pourraient pas survivre car ils vivent tous au dessus de leurs moyens! En tout état de cause, cela arrange bien les marchés financiers que les pays soient endettés, ils n'ont pas intérêt à ce qu'il y ait un taux de chômage proche de zéro dans un état donné... qui dit pas de chômage... dit plus d'impôts qui rentrent dans les caisses de l'état et ce dernier devient moins dépendant des crédits bancaires... et du fait que les entreprises dépendent elles aussi de ces même marchés financiers... c'est tout bénéfice... sauf quand le prêteur n'est plus solvable...
Le président se savait pris à la gorge..... il réfléchît quelques minutes et dit d'un ton grave dit à son interlocuteur:
- c'est d'accord, nous allons vous aider! Mais je vous rappelle!
Ainsi le président convoqua une réunion de crise avec ses plus porches conseillers, quelques amis économistes et banquiers, quelques ministres triés sur le volet pour élaborer un plan d'attaque. Il rappela en moins de temps qu'il ne faut pour le dire notre ami le financier Paul March.
- Allo, Paul, c'est le président! Nous allons vous aider comme je vous l'avais annoncé! Il faudra que les banques au rein les plus solides se portent acquéreuses des établissements en difficulté. Nous injecterons dans les banques en difficultés n'ayant pas trouvé de repreneurs l'argent qu'il faut pour les sauver. Nous allons faire galoper notre déficit afin de pouvoir vous fournir le capital dont vous avez besoin... on ne peut pas se permettre que le système coule comme une pierre au fond de l'eau! Ensuite....
Paul March coupa la parole au président
- Excusez moi Monsieur le Président, mais vous dites investir dans les banques et établissements financiers.... mais vous n'allez tout de même pas .... NATIONALISER???....

- Non Monsieur le Président vous n'allez pas faire ça hein? Vous n'allez pas nous PUNIR?????
Le président se mit à rire devant la réaction puérile de ce banquier!!!
- Vous le mériteriez bien, après tout... Le bon sens voudrait que je le fasse, et une fois que vous êtes de nouveau à flots, l'état soit récupère les dividendes en tant qu'actionnaire, soit se retire de vos sociétés en vendant ses part... Ce qui permettrait au pays d'en retirer un joli pactole.........
Le président se tût quelques secondes pour laisser planer le doute ( il jubilait du petit pouvoir qu'il avait sur ce banquier, alors qu'à l'habitude c'est plutôt le contraire). Il reprit :
- Mais vous me connaissez, je ne ferai jamais ça! Idéologiquement parlant, c'est contraire à ce que j'ai toujours prôné! Non ce que nous allons faire nos allons faire galoper le déficit budgétaire pour vous prêter de l'argent, à un taux fort avantageux (pour vous), afin que vous puissiez de nouveau investir. Quelques petites conditions sont cependant importantes pour notre accord...
Le président expliqua que vis-à-vis de l'opinion publique les banques une fois renflouées devraient à nouveau prêter de l'argent aux entreprises afin que celles-ci puisse continuer leurs activités d'investissement. Il faudra également que les banques pendant un certains temps ne donne pas trop de bonus à ses traders. Naturellement il faudra que les banques remboursent ce que l'état leur à prêté, et ce rapidement, de telle sorte que les intérêts qu'il sdevront verser à l'état ne soient pas trop importants ....Enfin compte tenu de la situation, le président annonça qu'il allait faire de longs discours pour expliquer qu'il voulait une régulation des marchés financiers. Il rassura immédiatement son interlocuteur en lui assurant que cela n'avait pour but que d'être des "effets d'annonces", et que la moralisation ne viendra jamais... Cette dernière partie le banquier, doit lui faire confiance, c'est de la politique... le domaine du président!
Après plusieurs heures de discussion, le banquier était rassuré, mais en bon financier avide d'argent.... il savait qu'une fois renfloué... les banques n'allaient pas forcément aider outre mesure les entreprises en besoin de liquidités... et qu'une fois que les états seraient encore plus endettés qu'il ne l'étaient auparavant, les banques pourraient encore faire plus pression sur eux...
To be continued....